dimanche 11 mars 2018

JOURNÉE DES DROITS DE LA FEMME : AU-DELÀ DU PAGNE ET DU DJANDJOBA

JOURNÉE DES DROITS DE LA FEMME : AU-DELÀ DU PAGNE ET DU DJANDJOBA J'AI DES QUESTIONS


Aux juristes, je demande l'état des lieux des textes juridiques en faveur de la femme burkinabè, leur degré d'adéquation aux réalités,  leur niveau de mise en oeuvre et les perspectives d'amélioration pour les rendre accessibles aux femmes (surtout rurales).

Aux sociologues, je demande l'état des lieux de l'évolution du statut social de la femme et de la jeune fille au Burkina Faso, des rapports conflictuels qui en émanent au quotidien et des perspectives d'une meilleure problématisation du sujet pour des solutions socialement durables. 

Aux communicateurs et journalistes, je demande l'état des lieux de l'accès de la femme burkinabè à l'espace public, de son droits à l'information et à la prise de parole mais aussi et surtout du traitement de l'image de la femme par les médias modernes et traditionnels. 

Aux économistes, je demande l'état des lieux du statut économique de la femme au Burkina Faso : l'accès aux financements, le renforcement de ses capacités financières et la diversification de ses sources de revenus.

Aux agents de santé, je demande l'état des lieux de la prise en charge sanitaire des femmes et des jeunes filles en situation de maladie au Burkina Faso et l'état des lieux de la lutte sectorielle contre les pathologies spécifiques aux femmes.

Aux gouvernants je demanderai de se référer aux réponses qui seront données aux questions ci-dessus formulées pour orienter ou réorienter leurs actions politiques.

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