lundi 18 janvier 2016

FACE A LA TERREUR, L’OPTIMISME COMME SEULE ISSUE

Comme nous venons de le constater, la vie d’une nation n’est pas un long fleuve tranquille mais une aventure parsemée d’embûches. Parsemée d’embûches face à des rencontres déstabilisantes, de nouvelles responsabilités lourdes que jamais, des blessures du passé qui refont surface, des problèmes que l’on croyait réglés qui resurgissent, des mauvaises nouvelles qui anéantissent, … en gros une adversité sans précédent.

Face à ces embûches, il est normal que notre nation soit stressée, déboussolée, peinée et bouleversée. Face à elles, il est normal de se dire qu’on n’a pas mérité çà, de se demander comment y faire face, de s’interroger sur notre capacité à se relever et même de se remettre en question.

Tous ces sentiments illustrent le propre de la vie de tout groupe social. En effet, vivre, c’est ressentir, éprouver, faillir et choisir. Celui qui ne ressent rien, n’éprouve rien, ne faillit jamais et ne choisit pas, en clair il ne vit simplement pas. Face aux épreuves de notre vie, deux choix s’offrent à nous : les affronter ou les subir. Il n’y a pas d’intermédiaire !

En faisant le choix de les subir, la vie de notre nation sera dénuée de sens. En faisant le choix contraire, de les affronter, notre vivre ensemble prendra un sens tout autre car ces épreuves nous feront grandir davantage. Opter de se relever des difficultés et des revers nous dirigera la victoire contre les forces du mal.

Je terminerai mon propos par cette assertion de Napoléon Hill qui disait ceci : « chaque adversité, chaque échec, chaque chagrin porte en lui la semence d’une réussite équivalente ou supérieure ».  Alors osons le croire et avançons dans l’union des cœurs et des énergies. L’ennemi ne gagnera pas !

Vive ma patrie plus forte que jamais!
Vive le Faso !
La patrie ou la mort nous vaincrons!

Rodrigue Hilou

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire