Comme nous venons de le
constater, la vie d’une nation n’est pas un long fleuve tranquille mais une
aventure parsemée d’embûches. Parsemée d’embûches face à des rencontres
déstabilisantes, de nouvelles responsabilités lourdes que jamais, des blessures
du passé qui refont surface, des problèmes que l’on croyait réglés qui
resurgissent, des mauvaises nouvelles qui anéantissent, … en gros une adversité
sans précédent.
Face à ces embûches, il est
normal que notre nation soit stressée, déboussolée, peinée et bouleversée. Face
à elles, il est normal de se dire qu’on n’a pas mérité çà, de se demander
comment y faire face, de s’interroger sur notre capacité à se relever et même
de se remettre en question.
Tous ces sentiments illustrent le
propre de la vie de tout groupe social. En effet, vivre, c’est ressentir,
éprouver, faillir et choisir. Celui qui ne ressent rien, n’éprouve rien, ne
faillit jamais et ne choisit pas, en clair il ne vit simplement pas. Face aux
épreuves de notre vie, deux choix s’offrent à nous : les affronter ou les
subir. Il n’y a pas d’intermédiaire !
En faisant le choix de les subir,
la vie de notre nation sera dénuée de sens. En faisant le choix contraire, de
les affronter, notre vivre ensemble prendra un sens tout autre car ces épreuves
nous feront grandir davantage. Opter de se relever des difficultés et des
revers nous dirigera la victoire contre les forces du mal.
Je terminerai mon propos par
cette assertion de Napoléon Hill qui disait ceci : « chaque adversité, chaque
échec, chaque chagrin porte en lui la semence d’une réussite équivalente ou
supérieure ». Alors osons le croire et
avançons dans l’union des cœurs et des énergies. L’ennemi ne gagnera pas !
Vive ma patrie plus forte que jamais!
Vive le Faso !
La patrie ou la mort nous vaincrons!
Rodrigue Hilou
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